L’assurance-vie pour préparer sa retraite Nov07

L’assurance-vie pour préparer sa retraite...

Avec près de 27 millions de Français qui en détiennent au moins un, les contrats d’assurance-vie sont l’un des produits financiers les plus répandus et les plus appréciés. Car derrière le but premier de couvrir ses proches en cas de décès se cache un produit d’épargne qui offre des taux intéressants ainsi qu’un risque limité, ce qui peut s’avérer bien utile pour préparer sa retraite efficacement. L’assurance-vie comme plan d’épargne retraite Quand on pense assurance-vie, on voit souvent un contrat d’assurance  qui permet d’offrir à ses proches une compensation financière en cas de décès. Ce qu’on sait moins, c’est qu’à l’inverse d’une assurance classique, si vous arrivez à terme du contrat sans accident (ce que nous ne pouvons que vous souhaiter) vous récupérez votre investissement et les intérêts qui lui sont inhérents sous forme de capital (une somme fixe) ou de rente viagère qui sera versée jusqu’à votre décès. Au moment de souscrire un contrat d’assurance-vie, vous serez amené à faire un choix entre divers types de contrats d’assurance. Premièrement, on trouve les contrats en euros ou contrats monosupports qui sont composés en grande partie d’obligations d’Etat qui assurent ainsi un capital minimum à la résolution du contrat. Néanmoins, cette garantie empêche de toucher une importante plus-value. Si vous avez espoir de toucher bien plus au risque de perdre une partie de votre mise, le contrat multisupport est fait pour vous : il se compose d’une part d’actifs stables tandis que l’autre part sera investie dans les marchés financiers. Si ces investissements se révèlent porteurs, vous pouvez gagner gros mais le contraire est également envisageable. A réserver aux amateurs de risques qui ne se contentent pas du minimum. Dans tous les cas, un contrat d’assurance-vie permet de capitaliser une somme importante en bénéficiant des avantages...

Le livret A : bicentenaire et formule neuve Août01

Le livret A : bicentenaire et formule neuve...

Livret historique, formule récente Le Livret A, désormais distribué par toutes les banques, est le lointain héritier du livret de caisse d’Epargne créé sous la Restauration en 1818, lorsqu’il s’agissait de renflouer les caisses d’une monarchie dispendieuse. L’intérêt en avait été longtemps fixé par décision politique, et n’était ainsi jamais descendu en dessous d’1,50 % avant 2009. Cependant depuis 2004 (gouvernement Raffarin) son taux est calculé en fonction d’une formule mathématique tenant compte notamment de l’inflation, cette formule ayant été modifiée en 2008 (sous le gouvernement Fillon). Le gouvernement gardant cependant la possibilité de déroger au résultat de cette formule. Et c’est d’ailleurs ce qu’il vient de faire : la brutalité de la formule aurait conduit à un taux de 0,50%, mais la baisse a été limitée à 1,00 % (à partir de ce 1er août 2014). Un produit irremplaçable pour une épargne de précaution Il n’est évidemment plus possible de s’enrichir avec de tels taux, et le livret A doit désormais être considéré uniquement comme un refuge pour les liquidités conservées en cas de coup dur ou de dépense imprévue. La hausse du plafond décidée au début du quinquennat de François Hollande paraît rétrospectivement inutile au vu de cette nouvelle donne ! Ceci étant, les autres produits liquides (super-livrets notamment) ont vu, elles aussi, leur rémunération baisser, et sont de plus soumis à des prélèvements fiscaux et sociaux dont le livret A reste exempt. Les alternatives plus rémunératrices sont donc à rechercher dans des placements de plus long terme (assurance-vie, actions, immobilier) et malgré cette baisse historique, le livret A reste un incontournable pour l’épargne de...