Tout ce qu’il faut savoir sur la crypto-pollution
Environ 8 % des français optent pour la cryptomonnaie, mais la monnaie virtuelle est connue comme étant un des facteurs majeurs du réchauffement climatique. Le réseau Bitcoin enregistre une consommation électrique de 134 TWh par an, selon l’université de Cambridge. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la crypto-pollution.
La cryptomonnaie dans le monde
Ether, Binance Coin, Ripple, Cardano, Litecoin… Bitcoin est apparu en 2009 et reste l’une des pionnières de la monnaie virtuelle. Autrefois, un seul et unique ordinateur suffisait pour créer cette alternative de la monnaie classique. La sécurisation des transactions s’effectuait également via ce matériel. Cependant, face au succès grandissant de la cryptomonnaie, les fermes de minages ont considérablement augmenté. Les États-Unis et la Russie font partie des producteurs de Bitcoin les plus connus. Les pays disposant d’une électricité à faible coût accueillent les entrepôts des grands mineurs industriels.
Zoom sur la crypto-pollution
En 2021, il existait environ 5 023 cryptomonnaies dans le monde. Les fermes de minage disposent d’une grande quantité d’ordinateurs utilisée de façon intensive et de manière permanente. La production d’électricité provient généralement des centrales électriques à charbon. Ce processus nécessite une énergie fossile qui se révèle, à la fois, polluante et émettrice de gaz à effet de serre. De plus, il faut chercher les matières premières dans chaque recoin de la terre. Par ailleurs, la fabrication de l’équipement exige des composants non renouvelables et extrêmement rares.
Comment rendre la cryptomonnaie plus verte ?
Selon l’étude menée par Selectra, une simple transaction de cryptomonnaie implique 168.9 tonnes de CO2. Face à cette crypto-pollution accrue, chaque pays doit donc trouver des solutions durables et efficaces. La France compte bien réduire son empreinte environnementale du numérique. Greenpeace et quelques ONG ont mené la campagne « Change the code, not the climate ». L’idée est de proposer une technologie moins énergivore comme le consensus « Proof of stake Authority». Celui-ci nécessite un nombre restreint de personnes pour la validation de la transaction avant l’ajout aux blockchains.