Reconnaitre un bon châssis beaux-arts...

Le choix du châssis d’une œuvre, nu ou entoilé, est une étape importante. En effet, le châssis assurera l’avenir de l’œuvre ou, au contraire, l’abimera sur le long terme. Il n’est pas rare que des artistes, qu’ils soient novices ou confirmés, puissent succombés à une offre attractive au détriment d’une réelle qualité. Avec le temps, un châssis bon marché risque fortement de se voiler et détendra l’œuvre. Alors oui, le châssis doit être qualitatif. Mais quels sont les critères de qualité, et comment les reconnaitre ?   Le châssis nu pour toile Un châssis, dans son plus simple appareil, est l’assemblage de quatre montants en bois. Déjà à ce stade la qualité du châssis peut se distinguer grâce à la solidité de l’ensemble. La construction du châssis doit lui conférer une solidité certaine, sans ne nécessiter l’ajout de matière supplémentaire. Les montants ne doivent être ni collés, ni agrafés, cloués ou vissés. D’ailleurs, pour garantir cette solidité quel que soit le format du châssis, une toise ou une entretoise double sont souvent installées pour les grands formats. N’hésitez donc pas à retourner le châssis pour vérifier leur présence ! Autre gage de qualité, celui de l’épaisseur du châssis. Le bois utilisé s’épaissit au fur et à mesure que les formats s’agrandissent. Chez Label Art d’ailleurs, le bois des châssis mesure deux centimètres d’épaisseur, puis deux  centimètres et demi à partir du format 50 et trois centimètres à partir du format 80. Le bois utilisé est également un bon indicateur de qualité. Si sa couleur est claire, il s’agit de bois d’épicéa ou de pin, du bois solide. D’ailleurs, ces deux types de bois pèsent souvent plus lourds que des châssis nu pour toile peu qualitatifs.   Le châssis entoilé Pour garantir la bonne conservation de...