Brûleurs industriels, maintenance et entretien : un atout à la française
Les brûleurs sont au cœur de nombre d’ateliers industriels : fonderie, chimie, textile, agro-alimentaire, peu de secteurs industriels n’ont pas besoin de transformation induite par la chaleur, laquelle repose souvent sur l’opération de brûleurs industriels à fioul, au gaz, ou encore mixtes. Dans l’industrie française, la plupart de ces brûleurs sont de fabrication française ou européenne, et leur maintenance est un enjeu de taille dont dépend la qualité de la production et le rendement des ateliers.
Maintenance industrielle : un secteur sous haute tension
Le début des années 2020 aura vu la question de la désindustrialisation de la France reprendre une place centrale dans les débats économiques et sociétaux. Risques de pénurie, dépendance aux importations, perte de patrimoine et de savoir-faire techniques, affaiblissement de la capacité d’innovation, etc. : jamais la perception de l’enjeu de souveraineté industrielle n’aura été aussi forte à l’échelle du pays.
La maintenance n’échappe pas à cette réalité, avec une crise de la formation et des vocations qui entraîne des mises sous tension régulière du secteur, en panne de personnel qualifié pour maintenir son parc en état de fonctionnement et le renouveler. En matière de brûleur industriel cependant, la France dispose peut compter sur un maillage territorial solide.
Maintenance et entretien des brûleurs industriels, une chaîne maîtrisée
Des fonderies du Nord aux coopératives agricoles bretonnes en passant par les papèteries de Haute-Savoie, les brûleurs industriels sont à l’origine de la transformation et de la valorisation de la matière première aux quatre coins du territoire. Leur maintenance et leur mise à niveau sont essentielles pour maintenir les unités de production en fonctionnement ainsi que la qualité de la production. Ces aspects peuvent être gérés de deux façons possibles : en interne avec des équipes dédiées et régulièrement formées, ou en faisant appel à des entreprises spécialisées. Dans un cas comme dans l’autre, la France peut s’enorgueillir d’avoir maintenu ce savoir-faire et de maîtriser parfaitement cette activité.