Donald Trump, une investiture sous haute tension

Même défavorisé par les sondages, au terme de cette élection surprenante, ce sera Donald Trump qui sera à la tête des États-Unis au cours des 4 prochaines années. Le nouveau chef d’état américain a prêté serment le vendredi 20 janvier 2017 dernier. Rappelons que les chemins qu’il a empruntés pour accéder à la maison blanche étaient loin d’être un long fleuve tranquille.

Une campagne électorale marquée par des punchlines

Adepte du franc-parler, Donald Trump n’a pas mâché ses mots pour déstabiliser ses adversaires durant le primaire républicain. Que ce soit lors des débats télévisés ou via son moyen de communication préféré, tweeter, Trump a multiplié les punchlines à l’encontre de ses concurrents. On s’en souvient du tweet à l’endroit d’Hillary Clinton, la candidate démocrate : « Comment peut-elle satisfaire son pays si elle ne satisfait pas son mari ?» Par contre, le magnat de l’immobilier a su utiliser cette technique pour se démarquer du lot, et sans grande surprise, il devient le représentant de la partie conservatrice à l’élection de novembre.

Des manifestations de part et d’autre lors de l’investiture

Après l’annonce officielle de la victoire de Trump à la présidentielle, des manifestations se sont tenues dans plusieurs grandes villes américaines. Les anti-Trump ont manifesté leurs désaccords par des marches pacifiques, qui ont dépassé la frontière américaine durant la journée de l’investiture. Cela n’a tout de même pas empêché le nouveau président de prêter serment. Lors de son premier discours à la tête des États-Unis, Trump a repris son slogan emblématique durant la campagne électorale, à savoir « rendre à l’Amérique sa grandeur », « Achetez américain et embauchez américain ». L’ex-candidate démocrate, Hillary Clinton, le couple Obama, ainsi que plusieurs personnages politiques ont assisté à cette cérémonie.

Les plans de Trump

Les 100 jours précédant cette investiture permettront de dresser le premier bilan de Trump, et si oui, l’Amérique retrouvera sa grandeur. Jusqu’ici, les plans du nouveau président ne se résument qu’à ses discours antérieurs qui se rapportent notamment sur l’édification d’un mur séparant les États-Unis du Mexique. Le 45e président américain veut également rapatrier les emplois et ainsi de réduire le taux de chômage dans son pays. Pour cela, le meneur des Etats des Unis envisage de diminuer les nombres d’entreprises qui exportent leurs usines. Le mandat de Trump sera en quelque sorte, voué au culte du travail, d’après les observateurs.