Bilan de la coupe du monde 2014, ce qu’il faut retenir

La fin brutale du règne espagnol au profit de l’Allemagne

 

Le déclin de l’Espagne

L’équipe de football espagnole, la Roja , avait dominé le football mondial pendant six ans, réussissant une passe de trois inédite en enchaînant trois titres consécutifs (deux européens en 2008 et 2012 et un mondial en 2010).

Une telle domination ne pouvait certes durer éternellement, mais la brutalité de l’élimination, avant même le troisième match, a surpris tous les amateurs de football. Et cependant paradoxalement l’entraîneur Vicente del Bosque a été reconduit à la tête de la sélection malgré ce bilan, alors que l’on aurait pu attendre un changement d’homme à cette occasion !

La victoire incontestable de l’Allemagne

La Mannschaft allemande, régulièrement placée mais jamais gagnante depuis 1996, aura mérité sa victoire en disposant successivement de trois équipes précédemment championnes du monde : après avoir éliminé avec maîtrise la France (1-0) en quart de finale, elle a atomisé le Brésil en demi-finale d’un 7-1 historique puis est venue à bout de l’Argentine au terme de la prolongation (1-0 de nouveau).

Des stars aux performances irrégulières

Le bilan des joueurs est également contrasté avec des stars décevantes et d’autres à la hauteur.

Le brésilien Neymar a ainsi porté à bout de bras une équipe qui s’est écroulé dès qu’il a été blessé, alors que l’argentin Lionel Messi, pourtant quadruple ballon d’or, n’a pas su se transcender lors des matchs à élimination directe.

De même, le français Karim Benzema, après un début fulgurant, s’est éteint dès le troisième match, là où le colombien James Rodriguez, malgré sa jeunesse, a multiplié les exploits et marqué six buts, devenant le meilleur buteur du tournoi.