La folle aventure des Lego...

Les petites briques multicolores font partie du paysage enfantin depuis de nombreuses années mais récemment, la marque est sortie totalement du seul secteur du jouet pour enfant pour devenir une marque totale, capable de transformer tout ce qu’elle touche en or. Comment la petite marque danoise a-t-elle pu conquérir le monde ? Eléments de réponse. De la brique aux écrans Tout commence en 1932 au Danemark quand un charpentier danois, Ole Kirk Christiansen décide de se lancer dans la fabrication de jouets dans son matériau de prédilection : le bois. En 1949, Lego (du danois « Leg godt » qui signifie «jouer bien ») se lance dans la production de petites briques en plastique capables de se connecter les unes aux autres pour construire tout ce que l’on peut imaginer. Le succès que l’on connaît ne tarda pas à arriver et la société put croitre au niveau international tout en proposant des collections de plus en plus complexes. La collection Duplo pour les plus petits, Lego Technic  qui permet la réalisation de structures complexes et, pour certaines, animées par un moteur. À côté de cela, les gammes et les univers se multiplient : chevaliers, pirates, espace… Il existe des collections pour tous les goûts. Puis la marque entre dans une nouvelle ère en produisant des gammes sous licences, capables de plaire aux enfants comme aux plus grands, à l’image de Star Wars, Indiana Jones, Harry Potter ou encore Spider-Man et le Seigneur des anneaux. Dernière entrée en date, Homer et l’ensemble de la famille Simpson avec leur maison. Et puis, fatalement, après avoir débordé du seul monde des enfants, les Lego ont envahi le monde. Si le parc Legoland n’est pas une nouveauté, jeux vidéo et films ont vu le jour en ne se concentrant pas seulement sur les enfants mais...

Le (petit) monde des micro-nations Juin18

Le (petit) monde des micro-nations...

Qui n’a jamais rêvé de devenir son propre chef ? Mieux, son propre prince, roi ou empereur ? Si beaucoup en rêvent sans jamais le faire, certains franchissent le pas un jour. Opportunistes, idéalistes ou allumés, petit tour d’horizon des micro-nations les plus étonnantes du monde. Des projets divers Tout d’abord, assurons-nous de bien se comprendre. Il ne faut pas confondre micro-nation et micro-état : un micro-état est un état à part entière, bénéficiant d’une réelle souveraineté et d’une reconnaissance de la part des autres états du monde. On mettra dans cette case Monaco, Andorre ou le Vatican. Une micro-nation est un organisme plus nébuleux qui nécessite des signes de souveraineté (drapeau, monnaie, timbres…), un territoire et un site Internet. Par contre, la reconnaissance par les autres états est un fait bien plus rare mais il est fréquent que les micro-nations se reconnaissent entre elles. Le plus étonnant dans le concept de micro-nation, c’est la genèse du projet. En effet, à l’inverse des vrais états qui se forgent une légitimité au plan politique, ces micro-états naissent souvent de bizarreries. On peut citer l’exemple de la principauté de Hutt River, en Australie, qui doit sa naissance à un désaccord entre celui qui en deviendra le roi avec la politique de quotas agricoles de l’Australie. Et si ce n’est pas à proprement parler une micro-nation, la ville libre de Christiania au Danemark fut proclamée par des squatteurs, des hippies et des drogués dans une démarche libertaire et très new age. On trouve aussi des projets médiatiques qui ont dérapé : lancés pour faire la promotion d’une ville ou d’un festival, ils font rapidement l’objet d’une récupération faussement réelle par des amateurs qui apprécient l’idée d’une indépendance de principe. C’est d’ailleurs cet état d’esprit qui fait que de nombreuses micro-nations sont...

La trottinette : un vrai sport extrême...

On parle beaucoup du skateboard ou du roller comme discipline extrême. Moi même, je pensais que la glisse urbaine se tenait à ces deux là, jusqu’à ce que je rencontre de vrais spécialistes : ZooRider. J’en ai profité pour découvrir la trottinette sous un nouveau jour. Petit zoom sur une discipline en pleine explosion.   La trottinette, ça secoue Oh, je vous vois venir d’ici avec un petit sourire narquois : la trottinette, c’est bon pour les gosses et c’est tout. Et bien sachez définitivement que non puisqu’après une traversée du désert, la trottinette est devenue un véritable sport de glisse au moins aussi impressionnant que le skate ou le BMX. La preuve avec cette vidéo tournée à Paris :     Ce changement se trouve tout d’abord au niveau du matériel : on trouve encore de nombreuses trottinettes pour enfant mais les modèles ont évolué et se sont diversifiés pour coller à la variété des pratiques actuelles. À côté des trottinettes pliables qui visent la légèreté et la facilité de transport, les trottinettes street ou freestyle promettent une utilisation plus sportive avec des pièces renforcées capables d’endurer sauts, grinds et même chutes. Rigidité et efficacité sont les maître-mots de ces nouvelles trottinettes qui permettent aussi bien de s’envoyer en l’air (littéralement) que de chercher le combo parfait sans même décoller du sol. S’il faut encore vous convaincre du sérieux que la discipline commence à rencontrer, sachez que le FISE (Festival international des sports extrêmes) intègre désormais le scooter (le nom international de la trottinette) dans son programme, au milieu du skateboard, du BMX, du wakeboard et autres disciplines sympathiques. Le vocabulaire de la trottinette Comme pour le skate, la trottinette répond à un vocabulaire spécifique qui permet d’identifier un amateur d’un spécialiste. Petit guide de survie en milieu hostile en...

Le Tour de France 2014 : petit guide

Le 5 juillet 2014, la 101e édition du Tour de France s’élancera de Leeds au Royaume-Uni et s’étalera sur 21 étapes avec une arrivée aux Champs-Elysées le 27 juillet. Pour tout savoir sur cette édition du Tour qui s’avère d’ores et déjà palpitante, suivez le guide ! Le Tour s’exporte Certains s’écrieront au scandale et d’autres se moqueront car, comme le Paris-Dakar qui ne voit plus ni Paris, ni Dakar depuis de nombreuses éditions, le Tour de France 2014 sera l’occasion de visiter quatre pays. La France, bien entendu, le Royaume-Uni d’où s’élanceront les coureurs engagés, la Belgique et l’Espagne, qui ne verra que fugitivement les cyclistes arpenter ses routes. Mais après tout, il s’agira là du 20e départ du Tour depuis l’étranger et le Royaume-Uni fut déjà hôte en 2007 (départ depuis Londres) Le déroulement sera le suivant : départ de Leeds dans le comté de Yorkshire le 5 juillet, un saut par Londres puis l’arrivée en France le 8 juillet avec un départ du Touquet. De là, le Tour parcourra la France dans le sens des aiguilles d’une montre. Les Vosges, puis les Alpes et enfin les Pyrénées seront au programme pour des étapes relevées comme le Tour sait si bien proposer. Puis la dernière étape se terminera, comme à l’habitude du Tour, sur les Champs-Elysées à Paris le dimanche 27 juillet. Ce sera alors l’occasion de voir le vainqueur et porteur final du maillot jaune de cette 101e édition. Pour rappel, le tenant du titre est le britannique Christopher Froome de la team Sky. Pourra-t-il garder son titre ? Réponse à Paris. Les grands moments du Tour de France 2014 Le départ britannique sera, à n’en pas douter une grande fête pour le cyclisme mondial avec l’occasion pour le téléspectateur de découvrir le Yorkshire. Par la suite, les étapes prendront soin de proposer paysages à couper le souffle et challenge relevé pour les coureurs. On notera, après 4 ans d’absence, le retour remarqué et redouté des pavés du Paris-Roubaix lors de la 4e étape, reliant Ypres en Belgique et Arenberg, près de Valenciennes. La traversée des Vosges devrait s’avérer particulièrement ardue avec trois étapes difficiles à enchainer avant de mériter le premier jour de repos. S’ensuivra la traditionnelle ascension des Alpes, ascension légèrement remaniée par rapport aux habitudes, pour permettre un format plus léger avec seulement deux étapes et cinq cols. Le col d’Izoard, à 2 361 m d’altitude sera cette année le point le plus haut atteint par les cyclistes. Par la suite, une petite étape de transition dont l’arrivée est à Nîmes permettra aux coureurs de prendre leur 2e jour de repos, bien mérité également. Il faudra tout de même reprendre la route pour affronter les Pyrénées pendant 3 étapes musclées où de nombreuses ascensions sont au programme. Ce sera l’occasion pour tous de prendre des points capitaux pour se positionner en vue du classement final mais il restera tout de même une dernière épreuve pour le déterminer : un contre-la-montre individuel entre Bergerac et Périgueux. Cet unique contre-la-montre est un fait rare puisqu’il faut remonter au Tour 1953 pour trouver la trace d’un Tour de France avec une unique course contre le temps. Alors seulement, le peloton pourra prendre le chemin de la dernière étape reliant Evry dans l’Essonne aux Champs-Elysées, l’occasion de faire le Tour de l’Arc de Triomphe et surtout de fêter dignement la fin de cette édition qui, soyons-en sûrs, sera riche en émotions et en rebondissements. Et avant même que cette édition ne commence, nous savons déjà d’où partira la version 2015 : ce sera Utrecht, aux Pays-Bas. Toutes les infos, c’est sur le site officiel du Tour de France :...